Newsletters
Le laboratoire publie depuis 2006 des newsletter bimestrielles à destination des professionnels de la santé. Vous trouverez sur cette page toutes les newsletters archivées.
Pour les recevoir par e-mail, inscrivez-vous à notre liste de diffusion.
Nos archives
- La Vaginose
Chère Consœur, cher Confrère,
La vaginose est une affection très fréquente dans la population générale dont le diagnostic au laboratoire est particulièrement délicat.
En effet, initialement basé sur l’appréciation cytologique microscopique du prélèvement vaginal, cet examen nécessite une grande expertise technique.
C’est pourquoi il a longtemps souffert de manque de sensibilité et reproductibilité.
Le développement des techniques de biologie moléculaire (PCR) permet aujourd’hui une standardisation de l’analyse ainsi que la mise en évidence d’agents bactériens importants que la microscopie ne permettait pas d’individualiser (ex Atopobium vaginae).
La PCR possède une capacité de quantification bien supérieure à la microscopie, garantissant un résultats plus rapide, plus sensible et plus reproductible (meilleur suivi des patientes).
Cette newsletter fait le point sur cette affection et précise la place de la PCR dans la stratégie diagnostique et thérapeutique.
Bonne lecture !
- Les tests Biologiques SARS CoV-2
Chère Consœur, cher Confrère,
Le début d’année a été marqué par la pandémie du Covid-19 avec son lot de questions notamment sur le diagnostic biologique de cette nouvelle maladie.
Dans un premier temps, seuls des tests de biologie moléculaire ont été disponibles. Par la suite, les tests sérologiques ont été développés avec des performances variables selon les fournisseurs.
Le laboratoire Ketterthill a pris le soin de comparer les kits de sérologie disponibles avant de proposer un test fiable en terme de sensibilité et spécificité.
L’évolution naturelle de cette maladie nous apporte au fur et à mesure des réponses et cette newsletter fait un rappel sur les connaissances actuelles des tests, leurs performances, leur utilité, mais aussi sur les données concernant la durée de la contagiosité et sur la protection des anticorps.
Nous avons encore beaucoup à apprendre mais nous avons aujourd’hui quelques données sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour orienter la prise en charge des patients.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
- Prélèvements microbiologiques
Chère Consœur, cher Confrère,
Vous trouverez ci-joint la nouvelle newsletter du Laboratoire Ketterthill intitulée PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES.
Le diagnostic de laboratoire des maladies infectieuses fait appel à deux grands types de techniques :
- Des techniques dites directes qui permettent de rechercher l’agent pathogène en cause ou une partie de celui ci (antigène, génome)
- Des techniques indirectes qui mettent en évidence la réponse de l’hôte à l’infection (le plus souvent réponse immunitaire humorale ou « sérologique »)
Concernant le diagnostic direct, la qualité du prélèvement est primordiale. La fiabilité du résultat de microbiologie dépend de la bonne nature de l’échantillon, de son conditionnement et de son transport. Des renseignements cliniques ainsi que les circonstances présidant au prélèvement sont une aide précieuse pour le microbiologiste afin d’orienter sa démarche analytique.
Cette newsletter fournit des informations techniques pratiques pour l’obtention d’échantillons adéquats : conditions de prélèvements, température et délai d’acheminement au laboratoire.
Bonne lecture !
- Les anticorps dans les encéphalites auto-immunes en 2019
Chère Consœur, cher Confrère,
Par ce présent courrier, nous vous informons que la gamme d’analyse en neuro-immunologie s’agrandit avec l’arrivée de nouveaux auto-anticorps.
En effet, nous vous proposons désormais une gamme complète de tous les auto-anticorps impliqués dans les encéphalites auto-immunes.
Notre nouvelle mosaïque en immuno-fluorescence comprend la recherche simultanée de 9 auto-anticorps comprenant :
- Les anticorps anti NMDAR
- Les anticorps anti AMPAR
- Les anticorps anti GABAR
- Les anticorps anti GlycineR
- Les anticorps anti DPPX
- Les anticorps anti Lgi1
- Les anticorps anti Caspr 2
- Les anticorps anti mGluR1
- Les anticorps anti mGluR5
La recherche des anticorps anti-VGKC (en RIA) ne sera plus réalisée et sera remplacée par la nouvelle mosaïque ci-dessus.
Comme précédemment, nous proposons toujours la recherche en immuno-fluorescence des anticorps anti-Iglon5, anti-MOG, et anti-onconeuronaux.
Nous joignons une information reprenant les principales caractéristiques cliniques des différents anticorps impliqués dans les encéphalites auto-immunes.
Bonne lecture !
- Les Hyperlymphocytoses
Chère Consœur, cher Confrère,
Vous trouverez ci-joint la nouvelle newsletter du Laboratoire Ketterthill intitulée LES HYPERLYMPHOCYTOSES.
Les hyperlymphocytoses constituent une anomalie fréquente de l’hémogramme, tant chez l’enfant que chez l’adulte, découvertes le plus souvent de façon fortuite lors d’un bilan sanguin. Sans conséquence dans de nombreuses situations bénignes (très fréquentes chez l’enfant: infections virales essentiellement), elle peut cependant refléter la phase circulante d’une hémopathie maligne. C’est pourquoi, en l’absence d’étiologie évidente, les hyperlymphocytoses modérées de l’adulte posent souvent le problème du diagnostic différentiel entre état réactionnel et maladie lymphoproliférative maligne.
L’orientation diagnostique prend en compte l’âge du patient, les données de la numération sanguine, la présence éventuelle d’antériorités et s’appuie essentiellement sur l’examen attentif de la morphologie des lymphocytes sur frottis sanguin. Au vu de ces données, le biologiste va orienter le diagnostic et proposer les explorations complémentaires les plus pertinentes. Cette étape permet d’éliminer les hyperlymphocytoses réactionnelles, souvent transitoires, parfois caractérisées par la présence de lymphocytes hyperbasophiles.
L’étude cytologique des cellules lymphoïdes sur frottis sanguin s’avère souvent suffisante pour affirmer le caractère réactionnel. Cependant, en cas de suspicion d’un syndrome lymphoprolifératif, l’immunomarquage par cytométrie en flux permet d’affiner le diagnostic grâce à l’existence de profils phénotypiques caractéristiques basés sur l’utilisation de marqueurs spécifiques.
Ainsi, cette newletter fait le point sur les différentes étiologies responsables d’une hyperlymphocytose avec un focus sur la primo-infection à EBV et la leucémie lymphoïde chronique, pathologies les plus fréquentes.
Bonne lecture !
- Zika Virus
CONTEXTE
L’infection à Zika Virus est due à un Flavivirus transmis par les moustiques du genre Aedes
UNE FORTE PROPAGATION
Des épidémies ont eu lieu en Océanie, Polynésie française et Nouvelle Calédonie en 2013-2014. En mai 2015, le Brésil a été le premier pays du continent américain à être touché. Le virus s’est ensuite propagé en zone caraïbe, en Amérique centrale et du sud. Le virus est également présent en Asie et dans certains pays d’Afrique.
Bonne lecture !